jeudi 31 mars 2016

CHAPITRE 1ER - LA SUITE

Comme je le disais j'avais donc trouvé le moyen de mener le jeu par rapport à toutes ces entités qui venaient me visiter. C'est vrai que j'avais découvert d'une façon surprenante comment je pouvais les voir mais ça il faut que je vous parle un peu de moi. Lorsque j'ai eu des problèmes avec mon père et qu'il m'avait "cassé" la tête après des semaines d'hosto, on m'avait placé dans une maison de santé où je n'avais pas la permission de me voir... 
Et en fait, le jour où j'ai aperçue mon reflet, c'était au cours d'une ronde enfantine avec les autres enfants. Déjà je voyais que ces enfants là avaient peur de moi car je ressemblais plus à éléphant man qu'à une petite fille. Donc disais-je nous faisions la ronde en nous donnant la main en chantant une comptine quand tout à coup j'ai aperçu mon reflet dans une vitre !
Alors ce n'est pas tant mon reflet qui m'avait fait peur, quoique finalement je n'étais pas jolie du tout à voir, mais ce qui m'avait fait le plus peur, que dis-je m'avait épouvanté, c'était l'autre ronde autour qui était autour de nous. 
En effet dans le reflet du soleil sur la vitre, je voyais des êtres spectraux tourner autour de nous, mais elle tournait dans le sens contraire et là j'ai lâché les mains des autres enfants et je me suis sauvé en courant par la première porte qui s'ouvrit sous ma poussée avec le bas de ma robe que j'avais mis par dessus ma tête ! Au cours de cette course échevelée, j'ai pas vu un trou de deux mètres dans lequel je suis tombée. J'ai juste senti deux bras qui me portaient mais je crois que j'étais évanouie !
Quand je suis revenue à moi, je ne voyais pas les fantômes, mais tous mes sens étaient en alertes car je sentais qu'ils étaient tous là. J'ai essayé de gérer ma peur, mais dès que j'en sentais un près de moi, je me mettais à hurler et là on me donnait des tranquillisants qui m'abrutissaient... 
Mais bon quand j'ai quand même compris qu'ils n'étaient pas là pour me faire du mal, je me suis calmée et les jours ayant passés, on a eu le droit de me donner un miroir. J'étais contente car mon visage reprenait forme humaine... Cela faisait quelques temps que j'étais tranquille, lorsqu'un matin en train de me coiffer, dans le miroir, je les ai vu, ils étaient tous là, souriants ! D'un bloc, je me retournais, mais je ne vis plus personne, je me retournais à nouveau vers le miroir, ils étaient là, donc j'ai compris en un instant que c'était là que je pourrais les voir. Ils voulaient juste une chose, c'était communiquer, à les leurs restés à l'état des vivants. Le simple fait de me positionner devant le miroir donc je passais beaucoup de temps dans la salle d'eau, ce qui ne plaisait pas aux infirmières qui étaient là, mais à chaque fois donc que j'étais devant le miroir, un seul s'approchait doucement de moi et là je sentais mes forces m'abandonner et dans le miroir, ce n'était plus moi que je voyais mais la personne qui avait réussit à entrer dans mon corps... Comment devais-je donc réagir pour modérer cela car malgré le traitement, malgré le repos obligatoire, mon état général ne s'améliorait pas !
Mais une nuit, une douce caresse sur ma joue me réveilla et j'entendis une voix qui disait : "couvre le miroir, couvre le miroir, couvre le miroir" et cette phrase se répétait à l'infini. 
J'ai même eu l'impression d'entendre la voix de ma grand-mère, mais je me disais que c'était pas possible, je finis donc par me rendormir avec cette petite phrase dans la tête ! 
Le lendemain matin, après ma toilette, en prenant la brosse pour coiffer mes cheveux, en levant les yeux, je m'aperçu qu'ils étaient là quand un d'entres eux commença à s'approcher et là, la petite phrase revient tout à coup dans ma tête, "couvres le miroir" ! D'un geste vif, j'attrapais ma serviette de toilette et la jetait sur le miroir et là le poids que je sentais sur mes épaules disparu comme par magie.
Je crois que là je me suis jamais aussi sentie soulagée que lorsque la police est arrivée pour me sortir des mains de mon père !
La vie a donc continue et comme je savais comment contrôler ces gentils fantômes, je me suis dis que j'avais vraiment plus rien à craindre. Seulement c'est là où je me trompais, car il existe des fantômes gentils qui eux me joignaient comme ça et que j'aidais quand je le pouvais, mais d'autres. sont je dois le dire un peu moins gentils ! Et c'est comme ça que je suis devenue une médium car il a fallut que j'apprenne a gérer très vite ces méchants qui eux avaient trouvé la parade pour essayer de se servir de moi ! Mais comme j'avais résisté aux assauts brutaux de mon père, disons plutôt que je m'en étais sortie vivante, je me suis dit que plus rien ni personne ne me ferait peur.
Alors après quelques semaines une fois sortie de cet établissement, le tribunal décida de m'expédier chez ma grand mère paternel à la campagne et là j'ai découvert l'existence d'une mamie, celle dont j'avais entendu la voix qui me donnait déjà des conseils et qui avait la maîtrise de toutes ces choses là, mais plus tard je vous parlerais de tout ça ! 
Elle avait juste compris que depuis longtemps je pouvais voir les entités, même de dialoguer avec elles, mais comme on m'avait empêché de passer du temps avec elle parce que tout le monde la trouvait étrange, je dois dire que ma joie était à son comble quand j'arrivais à son domicile.
C'est elle qui m'a appris tout ce que je sais,  "les simples" ce sont les plantes primaires qui soignent, qui m'a apprit à les reconnaître, qui savait que je pouvais trouver l'eau où et quand je voulais et que mes mains étaient des vrais médicaments.  
Néanmoins c'est aussi elle qui m'a dirigé pour renvoyer les fantômes lorsque je ne voulais pas les voir aussi bien les gentils que les autres ! Et c'est là que tout à commencé......

Je vous dirais la suite la semaine prochaine.... Kaki

ELLE PASSE DANS LA RUE



Quand elle passe dans la rue
Elle se fait souvent siffler
Puis entend des mots crus
De mecs qui veulent insister

Tous les matins on la harcèle
Quand elle rentre de son travail
Ce n'est plus une jouvencelle
Avec sa jupe noire, son pull corail

Hissée sur des escarpins
Elle est classe sans être vulgaire
Elle piétine du soir au matin
Chez elle, elle met un sportswear

Car elle travaille toute la nuit
Dans un bar branché de la ville
Elle sait que cela lui nuit
Mais la vie n'est pas facile

Quand elle passe entre les tables
Certain lui colle la main aux fesses
Elle se dégage toujours affable
Des mecs qui nagent dans l'ivresse

Quand elle passe dans la rue
Des souvenirs douloureux remontent 
Elle entend encore les mots crus
De ceux qui ont pris sa vie en acompte

En lui laissant l'indélébile trace
D'un enfant qu'elle doit nourrir
Aussi en elle rien ne s'efface
Même si parfois elle a voulu mourir

Pour son enfant elle bosse
Toute la nuit dans ce bar branché
Quand le jour vient, pas de carrosse
Juste le tram où elle a été violé !

@K.S.A - 31.03.16 - 37-33
ISBN - 978-2-9546750









mardi 29 mars 2016

PRENDRE LES ARMES



Quand on voit couler les larmes
Sur notre bonne vieille terre
On a envie de prendre les armes
Pour pouvoir venger nos frères

Ceux qui sont au bout du monde
Où sur la terre d'à côté
On voudrait lever des frondes
Et tous les éradiquer

Tous ces monstres, ces assassins
Qui tuent des enfants, des femmes
Sans respect pour les êtres humains
Sous un prétexte infâme

Celui de défendre une religion
Religion qui prêche la bonté
Pour l'Islam il n'est pas question
De détruire et d'assassiner

Ces terroristes veulent qu'une chose
Nous monter les uns contre les autres
C'est vrai que parfois je n'ose
Penser à tous les apôtres

Ceux qui combattent Al Qaïda
Daesh et autres terroristes
Ils sont tous potentiels candidats
A recevoir la mort c'est trop triste

Quand on voit couler les larmes
Dans toutes les parties du monde
Afrique, Europe prenons les armes
Et construisons un nouveau monde
@K.S.A - 29.03.16 - 37-32
ISBN - 978-2-9546750




dimanche 27 mars 2016

LE SANG VERSE

Le sang versé ne sèche jamais
Combien de morts encore faudra t-il
Pour que ce sentiment soit en paix
Une vie n'a rien d'une banderille

Combien de génocides, de tueries
Devra t-il y encore avoir 
Afin que s'arrête la curie
Pour ce peuple à la peau noire

Le sang versé ne sèche jamais
Chaque année il coule encore
Personne ne trouvera la paix
Car la mort appelle la mort

Les africains doivent comprendre
Qu'ils sont en train de s'éteindre
Les autres pourront alors tout prendre
Sans aucunes lois pour enfreindre

Le sang versé ne sèche jamais
Celui des enfants et des femmes
Aussi homme n'oublie jamais
Que Dieu regarde dans les âmes

Une femme porte la vie
Humain l'aurais-tu donc oublié
C'est grâce à elle que tu es ici
Il faut que le sang arrête de couler

Le sans versé ne sèche jamais
Crois-tu que tu puisses usurper
Un sourire, une larme par des faits
Qui te seront un jour reprochés

Car tu devras rendre des comptes
Le jour du jugement dernier
Tous tes actes seront pris en compte
Car le sang versé ne sèche jamais



@K.S.A - 26.07.14-32-34
ISBN - 978-2-9546750

samedi 26 mars 2016

ALLONGEE AUPRES DE TOI

Allongée auprès de toi
Ma tête posée sur ta poitrine
Je sens au bout de mes doigts
Battre ton coeur, c'est infime

Ce battement régulier
Me parle doucement
Il me donne en entier
De magiques moments

Celui d'avoir la certitude
D'un amour infini
Pour fuir enfin la solitude
Qui m'obsède et me détruit 

Etendue contre ton flanc
Le tic tac de ton coeur m'endort
Et mon corps tout simplement
Se love et se cale contre toi plus fort

Tu sais, j'ai toujours le mal de toi
Je n'aurais jamais de trêve
Parce qu'allongée auprès de toi
Ce n'était juste qu'un rêve

@K..S.A - 19.03.12 - 17-07
ISBN - 9178-2-9546750

vendredi 25 mars 2016

UNE PORTE S'OUVRE

Une porte s'ouvre, une autre se ferme
Et jamais tu ne vois la même chose
Quand quelquefois ton moral est en berne
Tu te dis alors que la vie n'est pas rose

Tu as passé du temps à regarder la porte fermée
Tu as seulement oublier de partir sans te retourner

Une porte se ferme quand une autre s'ouvre
Mais jamais tu ne sais laquelle prendre
Alors tu te dis, que le ciel me prouve
Que vraiment je ne dois plus attendre

Puis tu as tourné le dos à une porte ouverte
En oubliant juste qu'une autre était offerte

Une porte se ferme, c'est celle de ton passé
Alors laisses tes souvenirs derrière toi 
Celle qui s'est ouverte, tu devrais l'aimer
Car elle t'apportera de grandes joies

Cette porte ouverte représente ton avenir
Celle qui s'est fermée te dit que tu as finit de souffrir

@K.S.A - 16.07.12 - 19-32
ISBN - 978-2-9546750

TU SAIS SI JE T'ENNUIES


Tu sais si je t'ennuies
Avec mon amour trop grand
Qui me va comme un sac gris
Lorsque je rentre dedans

Alors il faut me le dire 
Petit d'homme
Il ne faut pas en rire
Mais je t'en prie, n'en parle à personne

Tu sais si cet amour là
Te fait peur un petit peu
Alors surtout ne m'en veux pas
J'essaie de faire de mon mieux

Alors surtout ne ris pas 
Petit d'homme
Simplement dis le moi 
Mais je t'en prie, n'en parle à personne

Tu sais si mon amour te dérange
Je le donnerais à un autre
Comme je ne suis pas un ange
Je ne peux que partager, c'est pas ma faute

Alors surtout ne ris pas 
De cet amour un peu fou 
Aussi si tu veux bien dis le moi
Que toi aussi tu m'aimes comme un fou

Tu sais si je t'ennuies
Avec mon amour trop grand
Celui qui me va comme un sac gris
Lorsque je rentre dedans

Puisque je sais que toi aussi
Ton amour a pris de l'ampleur
Entrons tous deux dans le sac gris
Pour vivre simplement notre bonheur

@K.S.A - 17.09.10 - 11-34
ISBN - 978-2-9546750





jeudi 24 mars 2016

CHAPITRE 1er



Quand je me suis penchée à l'intérieur du miroir, c'est vrai que j'y ai vu des choses que je n'aurais pas du voir et malgré la peur qui m'a toujours habité, il a fallut absolument que je passe de l'autre côté. Malgré ma hantise de voir mon côté sombre, celui que personnellement je me suis toujours efforcée de mettre de côté, je me suis passée afin de comprendre ce qui pouvait se passer !

Parfois, il faut savoir regarder la réalité en face et depuis que je suis enfant, j'ai toujours été le témoin de phénomènes disons paranormaux et je me demandais souvent pourquoi les autres enfants ne voyaient pas ce que moi je voyais dès que la nuit tombait.... Tant que cela a été que la nuit, car le plus ennuyeux, c'était quand ces visions arrivaient de jour, sans prévenir et elles avaient l'air tellement réelles, que je finissais immanquablement à discuter avec elles, comme des amies imaginaires et forcément ceux qui étaient présents me prenaient pour une zinzin.

Souvent, que dis-je, toujours dans mon enfance j'ai entendu dire qu'on aurait du me placer dans une institution spécialisée, pour dire clairement les choses dans un asile d'aliénés !
Aussi je me demandais ce que cela pouvait bien vouloir dire, mais finalement ma famille du côté de ceux qui avaient le bras long, opta pour me caser dans une institution religieuse qui n'était qu'un banal orphelinat, là où l'on mettait les oubliés de la vie. Cet orphelinat était géré par des religieuses qui prêchaient des règles de vie très strictes, réglées par la prière, une vie disciplinaire, quasi militaire, mais que elles-mêmes n'appliquaient aucunement.

J'ai vraiment souffert dans cet établissement, surtout de la solitude, autant morale de physique. 

Aussi avais-je pris l'habitude de discuter avec mes amis intemporels et je dois reconnaître que cela m'apportait un bien être jamais égalé, même si parfois certains essayaient déjà de prendre le contrôle de ma vie. Là je parle des esprits !Quand je parle de cela, ce n'est pas de l'imaginaire, car j'avais remarqué que certains "esprits" (appelons-les ainsi) voulaient rentrer dans ma vie, dans mon corps pour être plus précise afin de contacter les leurs et quand je dis les leurs, je parle des vivants bien entendu. Tu sais un peu comme dans le film "Gost" ! Donc je disais que lorsque ces esprits voulaient se servir de moi, je dois avouer que cela provoquait en moi une peur panique qui me faisait hurler et vociférer, de ce fait je me retrouvais en isolement, ou alors, on m'expédiait manu military chez le curé de la boite pour soit disant me faire exorcisée !
Et là sans que je comprenne pourquoi, ou ce que j'avais pu faire de mal,  on m'obligeait à me mettre à genoux sur une règle en fer qui faisait un mal de chien et je devais prier pendant des heures en ayant été auparavant été aspergée d'eau bénite. Tremblante et glacée, les genoux marqués et douloureux, je finissais par m'endormir sur le sol épuisée. Et bien évidemment une fois la punition terminée, le lendemain tout recommençait, j'essayais malgré tout de rester sage, mais ces entités prenaient une place de plus en plus importante, aussi décidais-je de prendre moi-même le contrôle avant que tous ces fantômes n'aient raison de moi. Je savais qu'il fallait absolument que je le fasse car mon instinct de survie s'était depuis longtemps mis en alerte cela, depuis que mon père avait essayé de me tuer.Mais là est une autre histoire !Donc disais-je je me demandais comment je pouvais prendre le contrôle sur eux et c'est par un heureux hasard de circonstances que je découvrais la façon de gérer ce problème et pourtant j'avais juste huit ans. En fait j'avais découvert en m'approchant d'un miroir que j'étais la seule à voir leurs reflets des entités dedans mais que si je mettais dessus un linge, ils n'arrivaient plus à avoir de contacts avec moi. Je soupirais car enfin j'allais être tranquille, parce que j'allais pouvoir faire comme je le voulais, au moment où je le voulais ! A la vérité je dois admettre que d'avoir trouver le pouvoir et la parade pour mener moi-même le bal me réjouissais. J'avais cette étrange sensation pour la première fois de ma vie d'être une personne si ce n'est importante, mais différente et franchement je bichais comme une poule dans une basse cour, à la différence que je ne caquetterais auprès de personne ce que je savais !!


La suite jeudi la semaine prochaine mes ptits loups !!!! Kaki















mercredi 23 mars 2016

CROIS-TU VRAIMENT

Crois-tu vraiment qu'il faut pardonner
Lorsqu'une horreur a été commise
Crois-tu que tes yeux doivent se fermer
Quand on a prit ta vie comme une marchandise

Peut-on oublier le mépris, les brimades
Les mots durs, la méchanceté gratuite
Où n'était permises aucune dérobade
Ni de mettre le feu ou prendre la fuite

Dans ce pensionnat où régnait
L'ordre et une discipline stricte
Avec de l'eau gelée tu te lavais
Les robinets ornés de stalactites

Crois-tu vraiment que l'on puisse échapper
A la force de mon destin
Alors que ton chemin est tout tracé
Quand sonne les cloches du sacristain

Lorsque l'on a disposer de ta personne
Tel un objet qu'on pose puis qu'on oublie
Enfermée comme une lionne
Qui tourne en rond et qui rugit

Pour ne pas se plier à des ordres
Qu'on recevait de jour comme de nuit
Tu n'as qu'une envie c'est de mordre
Juste la main qui te nourrit

Crois-tu vraiment que tu peux oublier
Les coups de verges qui marquent ton dos
Qui apparaissent quand ta peau est mouillée
Quand tu appelais la mort comme un credo

Car pour toi elle était ta seule délivrance
Le moyen le plus sur de pouvoir t'échapper
Aujourd'hui cela n'a plus d'importance
Puisque tu t'es toujours relevé !

Crois-tu vraiment que la haine
Dans dans ton coeur devait rester
Sans pour autant soulager ta peine
Le temps a passé, tu as su pardonner

@K.S.A - 23.03.16 - 37-30
ISBN - 978-2-9546750







mardi 22 mars 2016

IL NE FAUT PAS ARRETER DE VIVRE



Il ne faut pas arrêter de vivre
Pour obéir à des fanatiques
Nous devons nous battre pour survivre
Contre ces assassins d'Afrique

Ceux qui parlent d'une religion
Qu'ils déshonorent en tuant
Se déployant en bataillon
Pour assassiner des femmes, des enfants

Il ne faut pas tomber dans la terreur
Malgré l'angoisse, les incertitudes
Oser rester debout puis vaincre la peur
Celle de mourir au nord comme au sud

Parce que nous pouvons nous trouver
Au mauvais moment au mauvais endroit
Et sous une bombe nous faire projeter
Dans l'autre monde comme une bête aux abois

Nous devons sans faire volte face 
Regarder les réalités qu'ils veulent infliger
C'est ensembles que nous ferons face
Pour les traquer et les éradiquer

Il ne faut pas arrêter de vivre
Pour nous soumettre aux terroristes
Il nous faut sans cesse les poursuivre
On ne veut pas d'un monde monothéiste

Nous voulons continuer de rire
De rire et de chanter à chaque instant
Nous voulons continuer de vivre
Sans que se fasse tuer des êtres innocents
@KSA - 22.03.16 - 37-29
ISBN - 978-2-9546750








dimanche 20 mars 2016

ACCORDES MOI LE TEMPS



Accordes moi le temps qu'il faut
Celui dont nous avons besoin
Tu m'as donné cet homme en cadeau
Je ne peux pas partir demain

Accordes moi quelques années
Pour que je sache le condure
Vers le chemin que tu as tracé
Pour lui c'est juste son avenir

Accordes moi quelques mois
Pour que je puisse enfin calmer
Sa colère dans le creux de mes bras
Et notre amour pour le partager

Accordes moi quelques instants
Pour qu'il connaisse le bonheur
Accordes moi juste un moment
Afin d'adoucir son coeur

Accordes moi le temps qu'il faut
Pour que je le rende heureux
Accordes moi le temps qu'il faut
Avant de partir sous d'autres cieux

@K.S.A - 12.08.12 - 20-02

ISBN - 978-2-9546750










samedi 19 mars 2016

JE SUIS PERSUADEE

Je suis persuadée 
Que l'amour sauvera le monde
Quand les jeunes et les aînés
Main dans la main danseront la ronde

La ronde du bonheur et de la quiétude
Finie les guerres et le terrorisme
Terminer la faim, aucunes inquiétudes
Entre christianisme et islamisme

Lorsque les hommes comprendront
Qu'il faut du respect, de la tolérance
Alors je suis sur qu'ils prendront
Un autre chemin plein de clairvoyance

Je suis persuadée
Que lorsque les hommes s'aimeront
La paix deviendra une réalité
Les noirs et les blancs sans distinction

Car le métissage est inévitable
Dans notre actuelle société 
Puisque nous venons tous c'est incroyable
Du berceau de l'humanité

Il nous faut comprendre que certains
Veulent nous monter les uns contre les autres
Alors ne laissons pas partir demain
Avec un avenir qui est le notre 

Je suis persuadée
Que l'amour sauvera le monde
Quand nous pourrons nous regarder
Comme des frères d'un nouveau monde

@K.S.A - 19.03.16 - 37-28
ISBN - 978-2-9546750


vendredi 18 mars 2016

ON A TOUS QUELQUE CHOSE A CACHER

On a tous quelque chose à cacher
Une douleur, des non-dits, un secret
On a tous une peur que l’ont veut taire
Le silence qui enferme, on laisse faire

On a tous un cri au fond du cœur
Même si chaque jour on attend le meilleur
On a tous d'insurmontables soupirs
Que l'on cache souvent derrière des sourires


On a tous un garde-fou, une barrière
Une route où l'on ne peut aller en arrière
On a tous des envies, de sombres désirs
Que l'on voudrait des fois assouvir

On a tous en nous une face cachée
Celle que l'on n’ose jamais dévoiler
On a tous en nous le blanc, le noir
Qui nous font sombrer dans le désespoir

On a tous en nous un point de lumière
Qui nous fait parfois aller vers la prière
On a tous en nous de l'amour à donner

Pourquoi le cacher puis abandonner 

@K.S.A - 08-33
ISBN - 978-2-9546750