lundi 19 décembre 2016

MON COEUR EST ORPHELIN


Mon cœur est orphelin
Rempli de chagrin
Un grand vide est dedans
Passe juste le temps

Pour survivre à ton absence
A tes rires, à tes silences
Au non-dit de tes mots
Quand tu en faisais trop

Mon cœur est vide de toi
Il prend même pas le droit
De regarder vers l'horizon
Sans toi il retient les frissons

Il se rappelle tes caresses
Tes sourires, ta tendresse
Il n'a plus besoin de personne
Il ne faut pas que ça t'étonne

Mon cœur est orphelin
De toi tu es trop loin
Même s'il traverse l'espace
Ton amour laisse des traces

Celui que que je t'ai donné
Que tu as voulu partager
Alors ne lâches plus ma main
Sans toi mon cœur est orphelin
@K.S.A - 05.11.15 - 37-07
ISBN - 978-2-9546750





jeudi 17 novembre 2016

MADAME TOULMONDE


Je ne suis pas Madame Toulmonde 
J'attends du respect et de l'attention
 Je lève facilement les frondes 
Lorsque l'on me prend pour une con

 Je suis quelqu'un qui sait partager 
Même ce que j'ai eu du mal à avoir 
Dans ma vie j'ai appris à donner 
Car je sais ce que c'est de ne rien avoir 

 Je ne suis pas Madame Toulmonde 
Je n'agis jamais comme les autres 
Même si je suis une blonde 
Et que je suis dangereusement vôtre 

 J'ai pas besoin qu'on me harcèle 
Tu sais l'amour ne se mendie pas 
Moi j'ai besoin de l'étincelle 
Celle qui me fait vibrer chaque fois 

 Je ne suis pas Madame Toulmonde 
Qui copie ses congénères 
J'ai mes pensées qui vagabondent 
Bien trop loin au bout de la terre 

 Et pour toi il n'y a pas la place 
Mon coeur est prit par un autre 
Il a laissé trop de traces 
Pourtant ce n'est pas un apôtre 

 Même si j'offre mon coeur sans compter 
Cela à des kilomètres à la ronde 
 Je n'ai à t'offrir que l'amitié 
Car je ne suis pas Madame Toulmonde 
@KSA - 17.11.16 - 38-28 
ISBN - 978-2-9546750

dimanche 13 novembre 2016

UNE ANNEE



Cela fait une année
Que le bruit des mitrailleuses
Sans prévenir a remplacé
La musique joyeuse

Fauchant sans distinction
De nombreuses vies
De différentes confessions
Tous les rires sont partis

Pour laisser la place aux pleurs
Accompagnés de la souffrance
Laissant l'espace à l'horreur
D'une musique en dissidence

Cela fait une année
Le temps de sécher les larmes
Rien jamais ne pourra estomper
Ce terrible drame

Car des familles ont perdu
Un ami, un être cher
La mort personne ne l'a vu
Le prix de l'horreur est trop cher

Qu'avaient donc fait tous ces gens
Pour mourir de la sorte
Des femmes, des hommes, des enfants
Qu'on a fait sortir par la petite porte

Encore une fois Paris a pleuré
Des larmes de sang
Le monde entier l'a accompagné
Pour la perte de ces êtres innocents

Cela fait maintenant une année
Que des vies ont été volé
Cela fait une année
Pour eux il ne faut pas oublier
@KSA – 13.11.16 – 38-27
ISBN – 978-2-9546750





lundi 7 novembre 2016

C'EST TOUJOURS LES ENFANTS



C'est toujours les enfants qui paient
Le prix fort de la folie des hommes
Ceux qui ont oubliés qu'ils étaient
Des enfants avant d'être grandes personnes

C'est toujours les enfants qui souffrent
Pendant les guerres fratricides
Lorsque la vie sent le souffre
Pendant tous ces génocides

C'est toujours les enfants qui trinquent
Quand les bombes explosent partout
C'est leurs jeunes vies qu'on esquintent
Le monde adulte lui il s'en fout

C'est toujours les enfants qu'ont exploitent
Au bénéfice d'une société
Quand ils travaillent pour des boites
Qui ne leur donnent pas à manger

C'est toujours les enfants qui pleurent
Lorsque la mort prend leur maman
Ils vivent au ventre avec la peur
Ils l'a ressentent tout le temps

C'est toujours les enfants qui paient
Le prix fort pendant les guerres
Le sifflement des balles les effraient
Pendant cette folie meurtrière

C'est toujours les enfants qui seront
L'avenir de notre humanité
Mais beaucoup d'hommes en souffriront
Nous devons essayer de changer
K.S.A. - 06.07.13 - 25-05 
ISBN - 978-2-9546750

dimanche 9 octobre 2016

JE NE PEUX PAS DIRE




Je ne peux pas dire, tu te souviens papa
Car je te dirais des paroles méchantes
Je ne peux pas dire, c’était dans mon karma
Tout ce que tu m’as fait sont des choses blessantes

Je ne peux pas dire, te rappelles-tu maman
Parce que toi tu n’étais jamais là
Je ne peux pas dire communément
Que tu étais ma maman à moi…

Je ne peux pas dire, vous souvenez-vous mes sœurs
Moi je me rappelle que de votre absence
Je ne peux pas dire, si vous étiez dans mon cœur
Il n’y avait juste qu’un vide immense

Je ne peux pas dire que je ne t’ai pas aimé
Toi qui était le père de mes enfants
Je peux même dire que je t’ai adoré
Seulement quand tu étais présent

Je ne peux pas dire si j’ai fait les bons choix
Mais je les ai toujours assumés
Je peux dire que maintenant avec toi
Une chose est certaine c’est que je vais t’aimer

@KSA – 03.07.12- 19-11
ISBN - 978-2-9546750

lundi 12 septembre 2016

LE CLANDESTIN



Toi le clandestin dans ce pays sans papiers
Chaque jour tu dois sans cesse te cacher
Tu épies du coin de l’œil ton voisin
Pour savoir s'il te dénoncera pas demain

Toi l'étranger, tu vis dans l'inquiétude
Toi tu as peur, c'est une certitude
Tu regardes parfois par dessus ton épaule
Un frisson le long du dos, ça fait drôle

Alors je sais crois moi ce que tu ressens
Cette angoisse, ce stress de chaque instant
Et nous, on sait d'où nous sommes partis
Mais cette terre, veut-elle de nous aussi

Nous on est des apatrides, des clandestins
Juste pour le moment ou encore demain
Mais viendra le temps ou nous pourrons
Vivre notre vie, notre amour, notre passion

Tu es comme moi, immigré dans la ronde
Je ne sais pas pour toi, mais moi dans ce monde
Je pourrais reconstruire si je ne suis pas seule
A condition bien sur, que toi tu le veuilles

Toi le clandestin, quand tu es arrivé ici
Tu ne pensais pas qu'un jour dans ta vie
Tu croiserais alors le même chemin
D'une personne comme moi, d'un autre clandestin
@KSA - 10.03.10 - 10-16
ISBN - 978-2-9546750

Ce texte figure dans le recueil N° 1 de COULEUR D'AFRIK que vous pouvez acquérir dans la boutique en ligne sur http://www.lesmotsdekaki.com





dimanche 11 septembre 2016

WORLD TRADE CENTER




Quand ils ont vu cet avion scintillant 
Dans le ciel foncer sur la tour
Cris de peur et hurlements 
Se sont élevés implorant des secours

Dans un fracas épouvantable 
Et une immense explosion
Seigneur que c'est lamentable
la folie des hommes est une déraison

Deux fois s'est abattu le malheur 
 A quelques minutes d'intervalles
Au milieu des pleurs et la stupeur
 C'est le monde entier qui a eu mal

Les Humains étaient abasourdis
Et tout ce qu'on voulaient leur prendre
C'était la joie qu'ils avaient pour la vie 
Mais ça personne pouvait le comprendre.

 La vie a continué après de longs hivers
Chacun a repris son existence en main
 Le soleil est revenu soigner les blessures d'hier 
Et tous ont continuer de suivre leurs chemins

On ne peut oublier toute l'horreur vécue 
Celle vécue ensuite par bien d'autres pays 
Mais aucun d'entre nous ne s'avouera vaincu
Devant des convictions et des meurtres gratuits

La grande Amérique a été touché 
C'était le 11 septembre 2001
Résistante tel un chêne elle n'a pas plié 
Drapée de ses étoiles elle forge son destin

Personne au terrorisme ne donnera raison 
Toujours se lèvera la Grande Amérique 
La folie meurtrière est une déraison 
World Trade Center en est la symbolique  
@KSA - 11.09.05 - 11.09.16 - 04-40 
ISBN - 978-2-9546750







jeudi 25 août 2016

LES MESSAGERS DU SOIR


Les messagers du soir
Sont très souvent auprès de nous
Ils apportent une note d’espoir
Dans ce monde qui est fou

Les messagers du soir
Doivent nous faire comprendre
De ne pas rester dans le désespoir
Pour mieux donner sans rien prendre

Les messagers du soir
Nous rendent de belles visites
Afin de ne pas être dans le noir
Ils nous aident à chasser les pensées tristes

Les messagers du soir
Sont là pour offrir la douceur
Même si tu ne veux pas voir
Ce que renferme ton cœur

Les messagers du soir
Viennent souvent dans nos rêves
Pour nous faire savoir
Que le monde peut faire une trêve

Les messagers du soir
Représentent la lumière de l’humanité
Les messagers du soir
Sont toujours là pour nous aider

@K.S.A. - 30.11.12 – 21-22
ISBN - 978-2-9546750
Ce texte figure dans le recueil de poésies " VOUS AVEZ DIT NORMAL" que vous pouvez trouvez en vente sur mon site internet http://www.lesmotsdekaki.com



samedi 20 août 2016

ELLE A PARDONNE


Son corps est en souffrance
A cause des coups reçus
Cela s’est passé dans son enfance
Lorsque son père l’a battue

Son petit corps cassé de partout
Gisait comme une poupée inanimée
Son père avait le regard fou
Le sang inondait le plancher

Il l’a laissé quasiment morte
Sans même s’en soucier
Les gendarmes devant la porte
L’ont très vite emmenée

Après des semaines d’hôpital
Finalement elle a survécu
C’est un fait divers dans le journal
Avec courage, elle s’est battue

Puis les années ont passées
Elle a toujours serré les dents
Car la plupart de ses os broyés
Se réveillent de temps en temps

A cause de ça, elle n’a plus grandit
Mais la pureté de son âme est intacte
Si l’intérieur de son corps rugit
Elle prend les choses avec tact

Avec la vieillesse qui s’installe
Elle a conservé sa fierté
Même si tout son corps lui fait mal
La tête haute, elle a pardonné
KSA – 16.12.12 – 21-29
ISBN - 978-2-9546750



COMME UNE BOUTEILLE A LA MER



C’est un cri, un appel au secours
Comme une bouteille à la mer
Que l’ont aurait lancée un jour
D’un bateau au bastingage en fer

Elle apporte toujours des nouvelles
Portées par le ressac de l’océan
Et dans le ciel à tire d’ailes
Les sternes tournoient en criant

Comme une bouteille à la mer
Ballottée au gré des marées
Qu’une vague poserait sur la gravière
Comme dans l’attente d’un messager

Qui apporterait espoir et mystère
Par des mots gravés sur un papyrus
Qui aurait fait le tour de la terre
Guidée par l’étoile Sirius

Car chacun à sa constellation
Qui le guide au fil du temps
Comme une bouteille à la mer
Poussée par le gré des vents
@KSA – 09.11.12 - 21-11
ISBN - 978-2-9546750




vendredi 5 août 2016

J'ACCUSE



J'accuse tous ces hommes, ces pères incestueux
J'accuse les belle-mères soumises qui ferment les yeux
J'accuse ces personnes qui ne savent pas défendre
Des enfants innocents sans chercher à comprendre


J'accuse ces oncles et ses tantes qui ne disent rien
J'accuse tous ces gens car ils savent très bien
Tout ce qui se passe à l'intérieur des murs
Dans une famille, ils croient ne pas être sur


J'accuse ces êtres qui font semblant de rien voir
J'accuse les silences, les interdits dès le soir
J'accuse toute cette hypocrisie et tous ces faux semblants
D'une même fratrie qui se disent innocents


J'accuse ce père d'avoir détruit ma vie
J'accuse ce félon qui a injustement pris
Mon innocence d'enfant fragile et confiante
A cause de cela, ma vie est une tombe béante


J'accuse ! Car je n'ai pas su donner l'amour
A mes enfants que j'éloignais un peu plus chaque jour
J'accuse ! Car sans vraiment que je le voulusses
J'écartais de ma vie les êtres que j'aimais le plus


J'accuse tous ces adultes immatures et vicieux
J'accuse les hochements de tête, les regards silencieux,
J'accuse tout ceux qui ne veulent pas que la vérité éclate
J'ACCUSE !!!!!


K.S.A – 22.02.11 - 10-04