lundi 12 septembre 2016

LE CLANDESTIN



Toi le clandestin dans ce pays sans papiers
Chaque jour tu dois sans cesse te cacher
Tu épies du coin de l’œil ton voisin
Pour savoir s'il te dénoncera pas demain

Toi l'étranger, tu vis dans l'inquiétude
Toi tu as peur, c'est une certitude
Tu regardes parfois par dessus ton épaule
Un frisson le long du dos, ça fait drôle

Alors je sais crois moi ce que tu ressens
Cette angoisse, ce stress de chaque instant
Et nous, on sait d'où nous sommes partis
Mais cette terre, veut-elle de nous aussi

Nous on est des apatrides, des clandestins
Juste pour le moment ou encore demain
Mais viendra le temps ou nous pourrons
Vivre notre vie, notre amour, notre passion

Tu es comme moi, immigré dans la ronde
Je ne sais pas pour toi, mais moi dans ce monde
Je pourrais reconstruire si je ne suis pas seule
A condition bien sur, que toi tu le veuilles

Toi le clandestin, quand tu es arrivé ici
Tu ne pensais pas qu'un jour dans ta vie
Tu croiserais alors le même chemin
D'une personne comme moi, d'un autre clandestin
@KSA - 10.03.10 - 10-16
ISBN - 978-2-9546750

Ce texte figure dans le recueil N° 1 de COULEUR D'AFRIK que vous pouvez acquérir dans la boutique en ligne sur http://www.lesmotsdekaki.com





dimanche 11 septembre 2016

WORLD TRADE CENTER




Quand ils ont vu cet avion scintillant 
Dans le ciel foncer sur la tour
Cris de peur et hurlements 
Se sont élevés implorant des secours

Dans un fracas épouvantable 
Et une immense explosion
Seigneur que c'est lamentable
la folie des hommes est une déraison

Deux fois s'est abattu le malheur 
 A quelques minutes d'intervalles
Au milieu des pleurs et la stupeur
 C'est le monde entier qui a eu mal

Les Humains étaient abasourdis
Et tout ce qu'on voulaient leur prendre
C'était la joie qu'ils avaient pour la vie 
Mais ça personne pouvait le comprendre.

 La vie a continué après de longs hivers
Chacun a repris son existence en main
 Le soleil est revenu soigner les blessures d'hier 
Et tous ont continuer de suivre leurs chemins

On ne peut oublier toute l'horreur vécue 
Celle vécue ensuite par bien d'autres pays 
Mais aucun d'entre nous ne s'avouera vaincu
Devant des convictions et des meurtres gratuits

La grande Amérique a été touché 
C'était le 11 septembre 2001
Résistante tel un chêne elle n'a pas plié 
Drapée de ses étoiles elle forge son destin

Personne au terrorisme ne donnera raison 
Toujours se lèvera la Grande Amérique 
La folie meurtrière est une déraison 
World Trade Center en est la symbolique  
@KSA - 11.09.05 - 11.09.16 - 04-40 
ISBN - 978-2-9546750