Crois-tu vraiment qu'il faut pardonner
Lorsqu'une horreur a été commise
Crois-tu que tes yeux doivent se fermer
Quand on a prit ta vie comme une marchandise
Peut-on oublier le mépris, les brimades
Les mots durs, la méchanceté gratuite
Où n'était permises aucune dérobade
Ni de mettre le feu ou prendre la fuite
Dans ce pensionnat où régnait
L'ordre et une discipline stricte
Avec de l'eau gelée tu te lavais
Les robinets ornés de stalactites
Crois-tu vraiment que l'on puisse échapper
A la force de mon destin
Alors que ton chemin est tout tracé
Quand sonne les cloches du sacristain
Lorsque l'on a disposer de ta personne
Tel un objet qu'on pose puis qu'on oublie
Enfermée comme une lionne
Qui tourne en rond et qui rugit
Pour ne pas se plier à des ordres
Qu'on recevait de jour comme de nuit
Tu n'as qu'une envie c'est de mordre
Juste la main qui te nourrit
Crois-tu vraiment que tu peux oublier
Les coups de verges qui marquent ton dos
Qui apparaissent quand ta peau est mouillée
Quand tu appelais la mort comme un credo
Car pour toi elle était ta seule délivrance
Le moyen le plus sur de pouvoir t'échapper
Aujourd'hui cela n'a plus d'importance
Puisque tu t'es toujours relevé !
Crois-tu vraiment que la haine
Dans dans ton coeur devait rester
Sans pour autant soulager ta peine
Le temps a passé, tu as su pardonner
@K.S.A - 23.03.16 - 37-30
ISBN - 978-2-9546750
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire