jeudi 24 mars 2016

CHAPITRE 1er



Quand je me suis penchée à l'intérieur du miroir, c'est vrai que j'y ai vu des choses que je n'aurais pas du voir et malgré la peur qui m'a toujours habité, il a fallut absolument que je passe de l'autre côté. Malgré ma hantise de voir mon côté sombre, celui que personnellement je me suis toujours efforcée de mettre de côté, je me suis passée afin de comprendre ce qui pouvait se passer !

Parfois, il faut savoir regarder la réalité en face et depuis que je suis enfant, j'ai toujours été le témoin de phénomènes disons paranormaux et je me demandais souvent pourquoi les autres enfants ne voyaient pas ce que moi je voyais dès que la nuit tombait.... Tant que cela a été que la nuit, car le plus ennuyeux, c'était quand ces visions arrivaient de jour, sans prévenir et elles avaient l'air tellement réelles, que je finissais immanquablement à discuter avec elles, comme des amies imaginaires et forcément ceux qui étaient présents me prenaient pour une zinzin.

Souvent, que dis-je, toujours dans mon enfance j'ai entendu dire qu'on aurait du me placer dans une institution spécialisée, pour dire clairement les choses dans un asile d'aliénés !
Aussi je me demandais ce que cela pouvait bien vouloir dire, mais finalement ma famille du côté de ceux qui avaient le bras long, opta pour me caser dans une institution religieuse qui n'était qu'un banal orphelinat, là où l'on mettait les oubliés de la vie. Cet orphelinat était géré par des religieuses qui prêchaient des règles de vie très strictes, réglées par la prière, une vie disciplinaire, quasi militaire, mais que elles-mêmes n'appliquaient aucunement.

J'ai vraiment souffert dans cet établissement, surtout de la solitude, autant morale de physique. 

Aussi avais-je pris l'habitude de discuter avec mes amis intemporels et je dois reconnaître que cela m'apportait un bien être jamais égalé, même si parfois certains essayaient déjà de prendre le contrôle de ma vie. Là je parle des esprits !Quand je parle de cela, ce n'est pas de l'imaginaire, car j'avais remarqué que certains "esprits" (appelons-les ainsi) voulaient rentrer dans ma vie, dans mon corps pour être plus précise afin de contacter les leurs et quand je dis les leurs, je parle des vivants bien entendu. Tu sais un peu comme dans le film "Gost" ! Donc je disais que lorsque ces esprits voulaient se servir de moi, je dois avouer que cela provoquait en moi une peur panique qui me faisait hurler et vociférer, de ce fait je me retrouvais en isolement, ou alors, on m'expédiait manu military chez le curé de la boite pour soit disant me faire exorcisée !
Et là sans que je comprenne pourquoi, ou ce que j'avais pu faire de mal,  on m'obligeait à me mettre à genoux sur une règle en fer qui faisait un mal de chien et je devais prier pendant des heures en ayant été auparavant été aspergée d'eau bénite. Tremblante et glacée, les genoux marqués et douloureux, je finissais par m'endormir sur le sol épuisée. Et bien évidemment une fois la punition terminée, le lendemain tout recommençait, j'essayais malgré tout de rester sage, mais ces entités prenaient une place de plus en plus importante, aussi décidais-je de prendre moi-même le contrôle avant que tous ces fantômes n'aient raison de moi. Je savais qu'il fallait absolument que je le fasse car mon instinct de survie s'était depuis longtemps mis en alerte cela, depuis que mon père avait essayé de me tuer.Mais là est une autre histoire !Donc disais-je je me demandais comment je pouvais prendre le contrôle sur eux et c'est par un heureux hasard de circonstances que je découvrais la façon de gérer ce problème et pourtant j'avais juste huit ans. En fait j'avais découvert en m'approchant d'un miroir que j'étais la seule à voir leurs reflets des entités dedans mais que si je mettais dessus un linge, ils n'arrivaient plus à avoir de contacts avec moi. Je soupirais car enfin j'allais être tranquille, parce que j'allais pouvoir faire comme je le voulais, au moment où je le voulais ! A la vérité je dois admettre que d'avoir trouver le pouvoir et la parade pour mener moi-même le bal me réjouissais. J'avais cette étrange sensation pour la première fois de ma vie d'être une personne si ce n'est importante, mais différente et franchement je bichais comme une poule dans une basse cour, à la différence que je ne caquetterais auprès de personne ce que je savais !!


La suite jeudi la semaine prochaine mes ptits loups !!!! Kaki















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