dimanche 30 décembre 2018

ALORS POURQUOI


Je me suis souvent demandé

Pourquoi on mettait de côté
Les personnes immigrées
Comme ceux qui sont nés abandonnés
Devant la porte d'un orphelinat 
Où règne tristesse et solitude
D'un silence qui par un signe de croix
Doit te remplir de plénitude
Alors pourquoi on parque le déraciné
Dans un ghetto de quinze étages
Lui qui, de sa terre s'est arraché
Sur un bateau arrimé au rivage
Quand accoudé au bastingage
Il a rêvé d'un monde meilleur
Afin de faire fortune avec courage
Il a laissé de côté sa peur
Alors pourquoi arrivé en terre étrangère
Le désarroi en lui s'est installé
A cause des promesses mensongères
Qui sont toutes parties en fumée
Lui qui a cru à une belle vie
Pour mettre à l'abri les siens
S'est aperçu que par ici
On le considère comme un chien
Alors pourquoi les traite t'on
Aussi inhumainement
Dans ce monde complètement con
Ils vivent toujours clandestinement
Pourtant l'humain devrait pouvoir
Se déplacer où bon lui semble
Poser son sac et puis s'asseoir
Là où l'on peut vivre ensembles

# K.S.A - 30.12.18 - 41-13
ISBN - 978-2-9546750
L'imagination est fertile, l'amour en est la muse


dimanche 14 octobre 2018

TOI TU SAIS


Toi tu sais que son cœur
Est tout simplement parti ailleurs
Il te dit t'inquiètes, ça va passer
Mais tu sais qu'il t'a déjà oublié

Car tu sais au fond de ton âme
Qu'il est prisonnier de ses passions
Aussi n'en fais pas tout un drame
Fais-toi juste une raison

Toi tu sais que dans ce court moment
Il t'a offert le meilleur de lui
Même si tu y à cru un instant
Il t'a aimé, mais l'amour s'est enfuit

Et puis tu sais que la vie est précieuse
Le tunnel tu l'as passé deux fois
Alors estimes-toi heureuse
Qu'il ai levé les yeux sur toi

Toi tu sais très bien au fond de toi
Que la vie est juste un challenge
Alors je t'en prie ne le juges pas
S'il a frôlé les ailes d'un ange
@K.S.A – 26.03.12 – 17-14
ISBN - 978-2-9546750
L'imagination est fertile, l'amour en est la muse...


lundi 18 juin 2018

TRÈS BONNE SEMAINE

Bonjour amis(es) du monde je vous souhaite une agréable semaine remplit de joies et d'amour... Qu'elle soit remplie de positivités et qu'elle vous accorde le meilleur....
Venez nous lire sur notre site internet, vous êtes toutes & tous les bienvenus(es) et en prime, c'est gratuit... Suivez le lien ! A bientôt,  Gros bisous !

samedi 26 mai 2018

A TOUTES LES MAMANS DU MONDE


UNE MAMAN

Une maman, c’est celle qui t’a porté dans son ventre
C’est celle qui a vécu neuf mois dans l’attente
C’est celle aussi qui a souffert durant des heures
Qui t’a prit la première contre son cœur

Une maman, c’est celle qui a veillé sur toi la nuit
C'est celle qui a toujours calmé tes cris
C’est celle qui t’aider à étudier
C’est celle qui ne pensait qu’à t’aimer

Une maman, c’est celle qui a connu tes premières amours
C'est celle qui t’a aidé à te parer de beaux atours
C’est celle qui t’a vu te marier à ton tour
Mais c’est celle que Dieu rappellera un jour

Si tu aimes ta maman et qu’elle est près de toi
Dis lui que tu l’aimes et prends la dans tes bras
Préserves la, protèges la, comme on protège un joyau
L'amour d’une maman est un merveilleux cadeau

Une maman, c’est celle qui t’a donné la vie
@K.S.A. - 03.06.12 - 18-32
ISBN - 978-2-9546750


mardi 8 mai 2018

Poésie - N'OUBLIONS PAS




Allons réveillez-vous, vous les héros d'hier
Vous, tous ceux qui sont morts et n'ont pas choisit
Vous qui avez été soldats glorieux et fiers
Sortez de ce néant, afin que nul n'oublie

Vous avez lutté pour un monde meilleur
Sacrifié pour nous votre chère existence
Pour que vivent en paix nos mères et nos sœurs
Dans l'univers serein de notre chère France

Allons, secouez-vous, sortez de vos tombes
Pour que vos sacrifices nes soient pas été vains
Laissez menacer, planer sur nous vos ombres
Entonnez d'un seul cœur cet éternel refrain

Dans le vent qui rugit que vos voix tonnent encore
Scandé par vos pas sourds et le bruit de vos chaînes
Le chant des partisans toujours s'enflant plus fort
De toutes les tortures qui ont connu la haine

Agitez par le monde dans l'air vos linceuls
Bleu du ciel, blanc touchant de tous les innocents
Comme notre drapeau lorsqu'il flotte tout seul
Rouge de votre sang, victorieux, flamboyant

Les années ont passé, le souvenir s'estompe
Et si notre drapeau flotte haut dans le ciel
C'est à vous qu'on le doit, vous qui êtes des ombres
Le voile de l'oubli va ternir l'arc en ciel

Alors n'oublions pas tous nos héros d'hier
Tous ces braves soldats qui sont morts pour la France
Ceux loin de leurs pays n'avaient pas de frontières
Pour notre liberté qu'on appelle tolérance
@KSA – Denys - 07-23 – ISBN 978-2-9546750


LE 08 MAI : N'OUBLIONS PAS



tirailleurssenegalais43 1Aujourd’hui je vais pas faire d’articles, celui-ci suffira car notre histoire est souvent, bien trop souvent oublié de notre jeunesse et “Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur”. (proverbe africain)
Le 08 mai 1945 était la fin de la seconde guerre mondiale qui a détruit des millions de vie, des horreurs en tout genres, de la cruauté à son point culminant, et tous ces “Tirailleurs Sénégalais” morts pour nous, pour sauver une partie de l’humanité. Nous avons le droit et le devoir de garder en mémoire le combat de tous ces hommes, noirs et blancs, côte à côte des frères d’armes pour combattre l’ennemi commun. 
tirailleurs sénégalaisCharles de Gaulle le 1er septembre 1945 a prononcé les paroles suivantes :  “Afin que nul n’oublie  Répondant à l’appel de la France en péril de mort, vous avez rallié les Forces Françaises Libres. Vous avez été de l’équipe volontaire des compagnons qui ont maintenu votre pays dans la guerre et dans l’honneur.  Vous avez été de ceux qui, au premier rang, lui ont permis de remporter la victoire. Au moment où le but est atteint, je tiens à vous remercier amicalement, simplement, au nom de la France ! »
$_35La réédition de l’Allemagne a été le début d’une nouvelle vie pour beaucoup, mais bien trop ont oublié volontairement nos frères de couleurs qui débarquaient sur les pavés de Paris. 
Sachons leur rendre hommage comme il se doit en partageant en famille autour d’une bonne assiette cette partie de l’histoire ! 
Nous avons le devoir de mémoire et  notre jeunesse à le droit de savoir sans qu’on leur mente encore une fois ! Paola

mardi 27 février 2018

LA RUE ETAIT SA MAISON



Il avait prit son chien dans ses bras

Afin qu'il ne prenne pas froid
La rue était sa maison
Son chien son seul compagnon


Tous les jours assis sur le trottoir
Il faisait la manche sans honte
Avec la monnaie tous les soirs
Il achetait à manger sans acompte
Il partageait avec son chien
Le peu qu'il pouvait récolter
Il pensait toujours au lendemain
Aux gens et à leur générosité
Chaque jour pour lui était un combat
Il supportait les regards méprisants
De ceux qui ne comprennent pas
Qu'un chien pouvait être attachant
Il avait pris son chien sous son manteau
Pour le protéger d'une nuit hivernale
Emmitouflé tous deux dans ses oripeaux
Il s'est réveillé, entouré d'un linceul virginal
Ce matin là par un froid glacial
Son chien comme à l'habitude
N'a pas bougé en aboiements jovials
Il était décédé dans la sérénitude
Il l'avait serré si fort
Bien caché sous son vieux manteau
Qu'il ne semblait pas être mort
Et là, il le pleurait à gros sanglots
   @K.S.A - 27-02-18 - 40-19
ISBN - 978-2-9546750

mardi 6 février 2018

COMME UN LOUP


Des mots griffonnés et jetés
Sur du papier mat ou glacé
Tous les mots qu'on dit sans parler
C'est en silence que j'ai appris à hurler

Pourtant j'aurais voulu comme un loup
Pouvoir hurler à la lune
Tandis qu'au bout du monde un autre loup
Aurait hurlé comme moi son infortune

Des mots juste là sur un brouillon
Qui bondissent et sortent de mon esprit
Tous ces mots serrés comme un bâillon
Bien trop souvent me réveillent la nuit

Pourtant j'aurais voulu comme un loup
Être libre et courir à travers bois
Sans m'occuper d'un garde fou
Afin de traquer ma proie

Comme on traque les mots parfois
De ceux qui font rire ou pleurer
Laissant vagabonder mes émois
Cela me donne souvent à penser

Comme un loup mon instinct
Prend bien souvent l'avantage
Dans ma tanière jusqu'à demain
Tous mes mots resteront en cage

@K.S.A - 06.02.18 - 40-16
ISBN - 978-2-9546750



Il voit la neige pour la première fois...












dimanche 4 février 2018

ASSEZ FRUSTRANT


Nous avons presque toutes & tous approché une personne atteinte du cancer, aussi aujourd'hui à l'occasion du centenaire de la recherche contre le cancer, j'ai écrit ce texte... Celles & ceux qui ont été dans la situation se reconnaîtront ! Kaki

Le texte s'intitule :


ASSEZ FRUSTRANT
C'est vraiment assez frustrant
Lorqu'on est une femme active
De se retrouver un moment
Sans pouvoir prendre d'initiatives
Le corps coincée par la maladie
Empâté par des médocs
Qui nous arrive dans la vie
En pleine gueule comme un électrochoc
Alors chaque jour on se bat
En s'accrochant à ce que l'on peut
Même si parfois on ne croit pas
Qu'on pourra un jour aller mieux
Il y a les instants de doutes
Et ceux de franche rigolage
Lorsqu'on pense qu'on est absoute
C'est à nouveau la dégringolade
Qui va de radios en prises de sang
De séances de rayons ou de chimio
On a des malaises tout le temps
Des nausées qui nous tordent les boyaux
Il y a la douleur insupportable 
Celle qui fait nous replier sur soi
Et cette fatigue insurmontable
On se sent toujours aux abois
Puis un jour on nous annonce
Un semblant d'amélioration
On veut savoir les réponses
Sans risquer une ablation
Celle d'un utérus ou d'un sein
Qui font que nous sommes femmes
Tout à coup on se sent bien
La vie ravive enfin sa flamme
Et puis tout reprend sa place 
La rémission est pour un temps
On profite de ce faible espace
Même si c'est assez frustrant

                          @K.S.A – 04.02.18 – 40-15
ISBN - 978-2-9546750

TOI QUI CROIS



Toi qui crois la faucheuse arrivée
Qui crois que ta dernière heure a sonné
Écoutes moi l'ami ce n'est pas le moment
Le glas n'a pas sonné dans le firmament
Vois-tu ce n'est pas en gommant
La délivrance dans l'instant
La mort tu ne dois pas l'appeler
Seul Dieu décide de la suite à donner
C'est vrai que tu te sens moribond
Ta vie en sursis comme un oisillon
Ta maladie dans l'espace suspendue
Le mal et le bien te sont confondues
Toi qui crois que ton heure est la dernière
Ne regardes plus jamais en arrière
Ne regrettes pas les erreurs du passé
Où les moments où tu as pu te distinguer
Ta vie a toujours été miséricorde
Sans jamais semer de discorde
Tu t'es adapté à tous les changements
Faisant face à tout humblement
Alors ne crois pas que c'est toi qui décides
N'appelles pas la mort comme un suicide
Acceptes l'épreuve qu'il t'impose
Celle dont tu ne connais pas la cause
Toi qui crois que tu vas mourir demain
Ton destin est inscrit sur le grand parchemin
Celui qui a été écrit par le grand créateur
Une maladie n'est pas le signe annonciateur
D'une fin prochaine telle qu'on l'attend
Puisqu'on ne sait pas comment
Dieu a décidé de notre sortie
Seulement le jour que lui a choisit
@K.S.A - 03.02.18 - 40-14
ISBN - 978-2-9546750



dimanche 28 janvier 2018

AUTREMENT



Parfois je voudrais être autrement
Insensible, froide et dure
Mais je ne vois pas comment 
Je pourrais changer dans le futur

J'ai toujours eu l'âme sensible
La douleur des autres me fait mal
Comme je suis trop accessible
Beaucoup trouve cela anormal

Parfois je voudrais être différente
Pour voir l'autre côté du miroir
Je suis tellement transparente
Que je vais de déboires en déboires

Malgré tout j'en ai rien à faire
Car en même temps j'apprends
Ceux qui se mêlent de mes affaires
Devraient être plus tolérant

Parfois je voudrais être autrement
Un peu moins tendre, moins gentille
Mais je ne vois pas comment
Je peux m'enfermer dans ma coquille

Car je ne veux pas fermer les yeux
Sur la misère de tous les continents
Ou me taire sur des crimes odieux
Même si parfois je voudrais être autrement
@K.S.A - 28.01.18 - 40-13
ISBN - 978-2-9546750





jeudi 25 janvier 2018

TOUTES LES LARMES



Toutes les larmes des femmes

Ne pourront pas arrêter les guerres
Elles pleurent en silence sans drame
Pourtant ce sont des vraies guerrières


Car se sont elles qui seront à même

De ramener la paix dans le monde
Parce que malgré tout elles aiment
Leurs ventres rond comme une mappemonde
Quand leurs entrailles portent la vie
Elles caressent et parlent au futur enfant
Lorsqu'il naîtra dans la souffrance et les cris
Elles lui apprennent l'amour maintenant
Pourquoi des enfants devenant hommes
Basculent dans l'horreur et la violence
Quand ils sont haut comme trois pommes
On leur apprend tendresse et bienveillance
La vie transforme certains de ces bambins
En véritables machines à tuer
Doit-on leur dire que peut-être demain
Ce seront les leurs qui seront assassinés
Pour qu'ils sachent une bonne fois pour toutes
Que l'amour dans une vie est important 
C'est à nous les mamans de leur montrer la route
Pour un destin sans contretemps
Si nous les femmes montrons le chemin
A nos marmots récalcitrants
C'est sur que nos larmes de demain
Seraient séchées en un instant !
@K.S.A - 25-01-18 - 40-12
ISBN - 978-2-9546750