Je me suis souvent demandé
Pourquoi on mettait de côté
Les personnes immigrées
Comme ceux qui sont nés abandonnés
Devant la porte d'un orphelinat
Où règne tristesse et solitude
D'un silence qui par un signe de croix
Doit te remplir de plénitude
Alors pourquoi on parque le déraciné
Dans un ghetto de quinze étages
Lui qui, de sa terre s'est arraché
Sur un bateau arrimé au rivage
Quand accoudé au bastingage
Il a rêvé d'un monde meilleur
Afin de faire fortune avec courage
Il a laissé de côté sa peur
Alors pourquoi arrivé en terre étrangère
Le désarroi en lui s'est installé
A cause des promesses mensongères
Qui sont toutes parties en fumée
Lui qui a cru à une belle vie
Pour mettre à l'abri les siens
S'est aperçu que par ici
On le considère comme un chien
Alors pourquoi les traite t'on
Aussi inhumainement
Dans ce monde complètement con
Ils vivent toujours clandestinement
Pourtant l'humain devrait pouvoir
Se déplacer où bon lui semble
Poser son sac et puis s'asseoir
Là où l'on peut vivre ensembles
# K.S.A - 30.12.18 - 41-13
ISBN - 978-2-9546750
L'imagination est fertile, l'amour en est la muse





Aujourd’hui je vais pas faire d’articles, celui-ci suffira car notre histoire est souvent, bien trop souvent oublié de notre jeunesse et “Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur”. (proverbe africain)
Charles de Gaulle le 1er septembre 1945 a prononcé les paroles suivantes : “Afin que nul n’oublie Répondant à l’appel de la France en péril de mort, vous avez rallié les Forces Françaises Libres. Vous avez été de l’équipe volontaire des compagnons qui ont maintenu votre pays dans la guerre et dans l’honneur. Vous avez été de ceux qui, au premier rang, lui ont permis de remporter la victoire. Au moment où le but est atteint, je tiens à vous remercier amicalement, simplement, au nom de la France ! »
La réédition de l’Allemagne a été le début d’une nouvelle vie pour beaucoup, mais bien trop ont oublié volontairement nos frères de couleurs qui débarquaient sur les pavés de Paris. 




